Si, comme ¾ des Français, vous ignorez ce qu’est la pollution numérique et pensez qu’envoyer un email est un acte virtuel sans conséquence alors cet article est pour vous. Il n’est pas trop tard pour commencer. Si vous avez déjà pris conscience que vos activités digitales avaient un impact sur l’environnement, bravo, mais vous pouvez aussi lire l’article.

Selon  l’étude de la Global e-Sustainability Initiative (GeSI) en 2015, si Internet était un pays, ce serait le 6e plus grand consommateur d’électricité au monde. 

À la maison comme au bureau, il est possible de réduire son impact environnemental. Aujourd’hui, il est devenu normal d’éteindre la lumière quand on quitte une pièce, mais il y aussi des éco-gestes à adopter même depuis son smartphone. Oui, la pollution numérique est une réalité.

Internet, 6ème plus grand consommateur d’électricité au monde.

Selon une étude menée auprès des Français avec le cabinet Occurrence par Digital For the Planet, 77 % des français ignorent ce qu’est la pollution numérique. 

C’est d’abord, la pollution engendrée par la fabrication des appareils électroniques eux-mêmes. Leur acheminement, après plusieurs tours du monde, jusqu’au consommateur final et l’extraction des métaux rares nécessaires à la production des batteries soulève plusieurs questions écologiques sinon éthiques

Au delà des supports numériques, la deuxième source de pollution numérique est liée à toutes les activités en ligne liées à l’internet. Une simple recherche à l’aide d’un moteur de recherche, l’envoi d’un email, le visionnage en ligne de vidéos (streaming) et le stockage des données utilisent près de 10 % de l’électricité consommée en France.

Le dernier aspect de la pollution numérique concerne le recyclage des appareils électroniques, des produits, dont le cycle de vie est très court, qui représentent près de 45 millions de tonnes de déchets électroniques (e-waste).

Comment réduire son empreinte écologique ?

Sachant qu’un email avec une pièce jointe d’1 Mo rejette près de 20g de CO2, 3 fois plus qu’une requête Google, et que 10 milliards d’emails sont envoyés toutes les heures. Nos activités sur le web ont un impact non négligeable sur l’environnement. Même si le « cloud » (nuage) nous a laissé penser que le partage de ces données numériques et leur stockage était virtuels, le numérique n’a rien d’immatériel.

Aujourd’hui, internet pollue plus que l’aviation civile.

L’idée n’est pas de tout arrêter, de ne plus envoyer aucun email ou d’aller vivre sur une île déserte, mais en changeant quelques habitudes au quotidien, chacun a un rôle à jouer. Voici les plus impactants :

  • trier ses emails au fur et à mesure en ne conservant que l’essentiel
  • se désabonner des newsletters que l’on ne lit jamais
  • utiliser un moteur de recherche éco-responsable (Ecosia, Lilo…)
  • éviter l’envoi de pièces jointe (Wetransfer)

Le saviez-vous ? 80 % des emails ne sont jamais ouverts, en supprimant 30 emails, cela revient à économiser 24 h de consommation d’une ampoule.

Pour consulter les autres gestes à adopter pour réduire votre empreinte écologique, rendez-vous sur Cleanfox

Les entreprises, premières concernées par la pollution numérique

Conscients de leur poids et de leur rôle à jouer dans l’évolution des pratiques pour limiter leur impact sur l’environnement, certains acteurs du numérique jouent le jeu: recyclage des DEEE*, réutilisation de la chaleur produite par les Datacenters pour chauffer des bâtiments (Piscine de la Butte aux Cailles à Paris), ou encore l’ alimentation énergétique de Datacenters grâce aux énergies renouvelables mais la pollution numérique reste un sujet peu médiatisé.

Les géants comme Facebook, Apple et Google sont les premiers à s’être engagés, avec un objectif d’un Internet alimenté à 100 % par les énergies renouvelables. Au contraire, pour le moment, les serveurs de Netflix utilisent encore majoritairement des énergies fossiles comme le charbon.

25 % des émissions de gaz à effet de serre générées par le numérique sont dues aux data centers, Source ADEME, la face cachée du numérique

L’entreprise doit, elle aussi, être un exemple en matière de développement durable, alors chez Target First, nous initions une démarche « digital responsables » dans nos pratiques quotidiennes :

  • en ayant construit un bâtiment « passif » équipé d’une ventilation double flux. Elle récupère les calories de nos serveurs pour réchauffer l’air pris  à l’extérieur et sert ensuite à renouveler l’air intérieur.
  • en privilégiant dans nos échanges avec nos clients le partage de fichiers pour éviter l’envoi d’email avec des pièces jointes volumineuses
  • en limitant nos déplacements en favorisant les rendez-vous à distance en visio-conférence et en choisissant le train comme mode de transport plutôt que l’avion pour nos trajets en France.
  • en utilisant une messagerie instantanée en interne ou encore mieux, nos jambes pour échanger entre collègues

Nous pouvons certainement faire plus, et nous y travaillons.

Nos outils peuvent aussi permettre à nos clients de réduire leur impact en terme de pollution numérique, par exemple en délestant leurs services clients d’une gestion de boîte email « support » en optant pour une solution click-to-chat. 

Surtout, nous faisons évoluer notre algorithme de ciblage pour réduire au maximum les requêtes vers les serveurs distants, en s’appuyant le plus possible sur la ressource « machine » de l’internaute.

Remplacer les emails par un tchat ?

Notre solution click-to-chat vous permet d’apporter une réponse instantanée aux questions de vos clients, de les accompagner dans leur navigation et d’améliorer le taux de conversion. Aujourd’hui, même si l’email reste le 1er canal de communication des entreprises avec leurs clients et leurs prospects, à plus de 80 %), force est de constater que les internautes sont de plus en plus exigeants et attendent des réponses toujours plus rapides. 

Le chat permet de répondre en direct aux questions des internautes, limitant par conséquent l’usage des emails que ce soit pour un contact commercial ou un contact avec un service client.

La solution Click-to-Chat Target First permet non seulement d’offrir une réponse immédiate à vos clients ou prospects mais vous offre la possibilité de choisir à qui vous souhaitez offrir ce service. Autrement dit, vous savez à qui vous vous adressez et entrez en contact avec l’internaute en mode proactif.

La réactivité et la disponibilité étant des qualités primordiales attendues pour un conseiller, le chatbot permet d’offrir ce service continu à vos internautes 24/24 h et 7/7 j  En complément du Click-to-Chat, il permet encore une fois de désengorger un service commercial ou un service client en gérant les questions récurrentes de manière ludique tout en gardant un contact avec l’humain en transférant un internaute à un conseiller par le biais d’un chat ou d’un centre d’appel.

Nous proposons également désormais l’hébergement des données de nos clients en France

L’ écologie n’est pas un frein au progrès si celui-ci se fait en tenant compte des conséquences sur l’environnement et sur le collectif. Selon Digital for The Planet, « le concept d’écologie numérique consiste à envisager des outils utilisants des technologies innovantes et des solutions d’apprentissage automatique (machine learning) et de blockchain tournés vers le progrès collectif social et environnemental »

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