On le sait tous, le e-commerce va prendre de plus en plus d’importance dans les années à venir, ce sont les prévisions de grands experts du secteur. Mais qu’en pensent nos dirigeants Français de site marchand en ligne ? La réponse d’après une infographie de la FEVAD et LSA auprès de 96 patrons de site e-commerce.

L’optimisme au rendez-vous

Il semblerait que le e-commerce continuera à bien se porter durant les années à venir puisque 85% des e-commercants se disent optimistes pour le futur de leur entreprise, avec notamment des perspectives d’embauches dans ce secteur.

 Enfin concernant les performances économiques 77% d’entre eux prévoient une augmentation de leur chiffre d’affaires et 62% visent une augmentation de leur marge nette.

Les orientations stratégique

 Internet est un vaste monde, où chaque semaine des sites stoppent leur activité e-commerce. Assurer sa visibilité est donc une phase primodiale, même vitale pour un site e-commerce. Il faut donc s’assurer d’avoir toutes les armes en main pour avoir sa précieuse place dans les résultats de recherche.

 Mais comment ces e-commercants comptent t -ils s’y prendre ? Quels sont les grands axes du e-commerce sur lesquels ils misent ?

 Le bon goût du gratuit,

Le référencement naturel ou SEO pour les initiés, est l’axe de développement prioritaire pour les entreprises présentes sur la toile, c’est ce qui va leur permettre d’être visible sur Google. Être bien référencé est un travail sur le long terme et dans la continuité.

Qui a dit que l’e-mailing était mort ?

 Et bien non sachez qu’en 2016, l’email marketing est considéré par 55% des sondés, un outil marketing incontournable pour développer sa visibilité et fidéliser ses clients. On considère même qu’il serait 40 fois plus puissant (en termes d’impact) que Twitter et Facebook réunis. Cette performance s’explique par l’émergence des emails responsives, de l’intégration de vidéo par exemple. Mais aussi grâce au datamining (traitement et analyse de données pour mener des action marketing)  qui permet : la personnalisation des mails, le retargeting (reciblage publicitaire) , le mail automation (envoi de mail automatique selon certaines actions d’un visiteurs) : ce sont d’excellents outils pour stimuler au maximum l’engagement des internautes. Alors vous compter vraiment abandonner ce levier ?

Les sites e-commerce investissent donc en priorité leur efforts dans les axes à faible coût avec un ratio coût/rentabilité élevé (ou ROI). Pour, par la suite, compléter leur investissements dans des axes de communication plus coûteux comme Adwords ou du brand content.

Évidement vous vous en doutez bien les e-commercants vont concentrer leurs investissements en priorité dans le marketing et la publicité (66%). Vous aurez beau avoir les plus beaux produits, de la meilleur qualité, un service de livraison très rapide et un SAV efficace, si vous n’êtes pas visible sur internet personne ne le verra !

En parlant de livraison justement, vous le savez le client n’aime pas attendre, (ni vous ni moi d’ailleurs je suppose) quand il achète un produit il veut le recevoir le plus rapidement possible au même titre que si il allait dans un magasin physique. C’est pour cela que les dirigeants de site e-commerce prévoient,pour 40% d’entre eux, de développer le mode de « livraison “premium” (c’est à dire 1 jour ouvré).

Pour faire fonctionner son business il faut aussi que le client ait envie de retourner sur votre site, le fidéliser est un enjeu important, c’est pour ça que la relation client est aussi une des grandes priorités(60%).

A l’international

60% des sondés se disent déjà présent à l’international, mais majoritairement dans la zone Euro, 86% sont présents en Belgique, 69% en Espagne, 64% en Italie, 57% en Allemagne et 53% au Royaume Uni. Cela s’explique notamment par rapport à la facilité des échanges que permet l’espace Shengen. Sur leur présence internationale, la plupart opère depuis l’héxagone (60%), 40% disposent d’implantations locales, et 22% le font via marketplace.

 A 2 ans nos dirigeants Français prévoient majoritairement à 69% une forte augmentation des ventes à travers le monde.

 Malgré une forte prévision sur l’ouverture à l’international des éléments peuvent venir freiner cette expansion. Pour nos dirigeants Français les 3 freins principaux sont de nature :

  •  Juridique (44%), avec par exemple toutes les législations différentes en fonction de chaque pays en terme de normes de qualités, sécurités, environnementales. Mais aussi avec des barrières à l’exportation ou mesures protectionnistes comme l’instauration de quotas par exemple.
  •  Logistique (41%), car exporter ses produits engendre des coûts de transport, des délais plus longs si l’entreprise n’est pas implantée dans le pays.
  • Fiscale (38%), avec la présence dans certains pays de barrières douanières qui imposent des frais de douanes, des taxes (TVA).

Globalement, l’avenir du e-commerce s’annonce prometteur, c’est une évolution inévitable de notre société de plus en plus connectée.